Les taxes foncières et d’habitation représentent une part importante des dépenses des ménages français. Cependant, il existe des moyens de réduire ces coûts pour alléger la facture. Dans cet article, nous vous présentons les principales astuces pour diminuer vos taxes.
Comprendre le fonctionnement de la taxe d’habitation et de la taxe foncière
Avant d’envisager des solutions pour diminuer ces taxes, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement. La taxe d’habitation concerne tous les occupants d’un logement, qu’ils soient locataires ou propriétaires. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, qui dépend notamment de sa taille, de son standing et de sa localisation. Quant à la taxe foncière, elle concerne uniquement les propriétaires et s’applique sur l’ensemble des biens immobiliers qu’ils possèdent.
Profiter des exonérations et allègements existants
Il existe plusieurs dispositifs d’exonération ou d’allègement des taxes foncières et d’habitation dont vous pouvez profiter :
- Exonération temporaire pour les constructions neuves : Vous pouvez bénéficier d’une exonération totale ou partielle pendant deux ans si vous construisez un logement neuf ou réalisez des travaux d’agrandissement ou d’aménagement, sous réserve de déclarer ces travaux dans les 90 jours suivant leur achèvement.
- Exonération pour les personnes âgées ou handicapées : Les personnes âgées de plus de 75 ans et les personnes en situation de handicap peuvent être exonérées de taxe foncière et d’habitation si leurs revenus sont inférieurs à un certain plafond.
- Allègement pour les charges de famille : Les familles nombreuses peuvent bénéficier d’un allègement de leur taxe d’habitation si elles ont au moins trois enfants à charge. Cette mesure est également applicable aux personnes hébergeant des enfants en garde alternée.
Contester sa taxe d’habitation ou foncière
Si vous estimez que le montant de votre taxe est trop élevé, vous pouvez contester auprès du centre des finances publiques dont dépend votre logement. Vous disposez d’un délai de réclamation de trois mois à compter de la réception du nouvel avis d’imposition. Pour cela, vous devez présenter des arguments solides, tels que des erreurs dans le calcul ou la prise en compte d’éléments inexactes (surface, nombre de pièces, équipements…).
Optimiser la valeur locative cadastrale
Pour diminuer votre taxe foncière et taxe d’habitation, il peut être intéressant d’optimiser la valeur locative cadastrale de votre bien. Celle-ci dépend notamment :
- De la surface du logement : si vous réalisez des travaux d’agrandissement ou d’aménagement, veillez à les déclarer correctement pour éviter une augmentation de la valeur locative.
- Des équipements et du standing : si votre logement possède des équipements luxueux ou de loisirs (piscine, tennis…), vous pouvez envisager de les supprimer ou de les déclarer comme non privatifs pour réduire la valeur locative.
- De la localisation : si votre logement est situé dans une zone où les valeurs locatives sont élevées, vous pouvez demander une révision auprès des services fiscaux en cas de changement notable de l’environnement (construction d’une route, nuisance sonore…).
Réduire ses impôts grâce aux dispositifs fiscaux
Enfin, certaines mesures fiscales permettent aux propriétaires de réduire leur taxe foncière :
- Le dispositif Pinel offre une réduction d’impôt sur le revenu aux investisseurs qui achètent un logement neuf pour le louer. Cette réduction s’applique également à la taxe foncière.
- Les dépenses liées à la rénovation énergétique peuvent donner droit à un crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) qui permet également une diminution de la taxe foncière.
Ainsi, il existe plusieurs moyens de diminuer sa taxe foncière et taxe d’habitation. Prendre connaissance des dispositifs d’exonération et d’allègement, contester en cas de montant jugé trop élevé, optimiser la valeur locative cadastrale et profiter des dispositifs fiscaux sont autant d’astuces à connaître pour alléger sa facture.