Le propriétaire d’un appartement ou d’une maison a souvent tendance à surestimer son bien. Il correspond à des souvenirs, des émotions. Le prix proposé est donc nettement au-dessus des prix du marché. Cette attitude a un impact direct sur la vente puisque les acheteurs préfèrent se tourner vers des biens similaires mais à un tarif moins élevé.
Consulter le DVF accessible à tous
Les données relatives aux demandes de valeurs foncières (DVF) sont à la disposition du grand public depuis 2018. Recensant les transactions de cinq dernières années, ce fichier permet aussi bien aux acheteurs qu’aux vendeurs de connaître le prix moyen demandé pour un bien semblable. Il peut donc servir de base pour cette estimation.
Pour éviter une surestimation, le vendeur peut donc rechercher les biens de même nature et situés dans le même quartier. Il aura donc une idée plus nette du prix à proposer pour trouver rapidement un acheteur. Ce réflexe permet de réduire le délai avant la finalisation de la transaction et de souffrir de l’usure du bien sur le marché.
Préciser son estimation avec un agent immobilier
Si le DVF donne une base pour fixer le bon prix, il ne tient pas compte des particularités du bien immobilier. Dans le domaine, seul un agent immobilier pour transmettre un avis de valeur fiable. Lors d’une visite, il prend en compte les critères objectifs comme la superficie, l’agencement des pièces, l’absence de vis-à-vis ou l’environnement.
Mais il se base également sur des aspects plus subjectifs. La présence d’une salle d’eau et d’une salle de bain permet d’attirer davantage d’acheteurs. La présence d’une terrasse, d’un abri de jardin, d’un sous-sol ou d’un grenier aménageable jouent également en la faveur des biens. Après l’analyse de tous ces points, ce professionnel pourra indiquer quel est le prix conseillé. L’estimation sera ainsi parfaitement réussie grâce à cette démarche.
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